La déclaration de conformité à la méthodologie de référence MR003 engage le promoteur d’une étude clinique et entraîne pour lui des obligations légales. Il doit mettre en place une organisation interne lui permettant d'appliquer correctement cette méthodologie et de veiller à la sécurité des données.
Les études cliniques observationnelles sont régies par la loi Informatique et liberté et doivent faire l’objet de demandes d’autorisation auprès
de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés). En juillet 2016 une méthodologie de référence (MR003) a été publiée pour simplifier la mise en œuvre de ces études. Une déclaration unique de conformité est à réaliser par le promoteur (c'est-à-dire l'industriel) et couvre l’ensemble de ses études. Cette déclaration de conformité permet de gagner un temps précieux dans le démarrage d’une étude.
Pour autant, le promoteur doit s’assurer qu’il a bien pris en compte toutes les obligations qu’elle comporte.
La méthodologie de référence impose des obligations sur chacune des études entrant dans son cadre. Il appartient donc au promoteur d’en vérifier les conditions d’application systématiquement et de le documenter.
Ces contrôles réalisés au cas par cas devront porter sur :
Les types d’études exclus de la méthodologie (études de vigilance, croisements avec des bases médico-économiques...)
Le mode d’identification des patients
Les données collectées
L’information des personnes
Sécurité et confidentialité : quelles démarches prévoir ?
De manière générale, le promoteur aura défini dans son système qualité une politique de sécurité et de confidentialité apportant les garanties applicables à toutes ses études.
Cette politique couvre les domaines suivants :
La déclaration de conformité à la méthodologie de référence engage l’entreprise et entraîne des obligations légales. Il convient de mettre en œuvre ces deux démarches fondamentales : création d’une procédure de vérification systématique des conditions d’application de la méthodologie pour chaque étude, et établissement d’une politique de sécurité rigoureuse adaptée aux données cliniques.
Fabien Leclercq,
PDG de Evamed
Article publié dans le numéro de Juillet/Août 2017 de DeviceMed